Parce que l’étranger ne connaît pas la cité de jour.

L’étranger c’est le soir qu’il connaît la cité quand elle dort.

Le matin il repart avec l’air acide

de celui qui cherchait quelque chose et ne l’a pas trouvé.

 

Toi qui l’as autrefois aimé

quand tu le verras passer devant ta porte, 

donne-lui un peu de cette ancienne tendresse,

et des années après, pense donc

qu’un jour Ulysse est passé dans ta vie. 

 

Traduction © Marie-Laure Coulmin Koutsaftis, Anthologie: Ce que signifient les Ithaques, 20 poètes grecs contemporains, 2013]

Peinture: Chronis Botsoglou ”Homme qui marche”
 
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