Aris le Grec, mort il y a des siècles
Les rossignols et les forêts ombreuses s’en souviennent
Les vieux fusils et les nuages
Une humble brise de mer est venue
Du large
Il a embrassé ses os et chanté.
Époux du combat.
Il a crucifié sa vie sur sa jeunesse
En un lieu d’oliveraies et de mer
Compagnon et citoyen,
Toi qui tiens la barre vogue vers
La victoire,
Pense à Aris, comme il te ressemblait,
C’est pour toi qu’il est mort.
 
Traduction: Kostas Nassikas et Démosthène Agrafiotis ‘’Anthologie de la poésie grecque 1975-2005’’ Ed. L’Harmattan
Peinture: Alekos Fassianos “Battements d’ ailes”
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