En bas dans mon sommeil coule un fleuve lentement
La nuit son niveau monte
Et dès qu’il atteint une certaine hauteur
Les cheveux commencent à verdir
Les poissons déracinent leurs ailes
Je soulève leur peau brillante
Et un son obscur se fait entendre
Qui descend depuis longtemps dans ce lieu – ici
 
L’eau transpire du sel elle n’ondule pas
 
 
Traduction © Marie-Laure Coulmin Koutsaftis, Anthologie: Ce que signifient les Ithaques, 20 poètes grecs contemporains, 2013]
Peinture: Lilian Filippou ‘’Formes d’Azul’’
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