Un document du Bureau des Affaires Economiques et Commerciales de l’ambassade de Grèce en France. constate que la France continue à manifester un intérêt pour les investissements sur le marché grec, même si durant la période 2008-2013, et en particulier en 2010 et 2011, une baisse des initiatives d’affaires des Français est enregistrée en Grèce, ce qui peut être attribué à la récession profonde. Toutefois, plusieurs sociétés françaises ont continué à promouvoir des plans entrepreneuriaux dans divers secteurs de l’économie grecque.

Le flux total annuel de capitaux de France vers l’économie grecque oscille de 2 à 3 milliards d’euros au cours des dix dernières années et, comme l’estime l’ambassade de Grèce, les investissements français en Grèce se dirigent surtout dans l’énergie (électricité et sources renouvelables d’énergie), alors que les activités des entreprises françaises s’étendent aussi à des secteurs, tels que l’alimentaire et les boissons, la prestation de services (compagnie d’assurances, réseaux de distribution, entreprises touristiques).
Quelque 120 filiales de groupes français et entreprises ou consortiums avec des sociétés grecques opèrent en Grèce, ayant effectué selon des estimations environ 31.000 embauches directes. 

Les sociétés françaises sont implantées essentiellement à Athènes et Thessalonique, avec une grande diversification dans leurs activités.
Les principales branches concernées et les sociétés engagées sont: Industrie (Lafarge, Michelin, Nexans, Rhodia, Safran, Thales, Schneider, Veritas, PSA Peugeot Citroën, Renault), Energie (EDF, Alstom, Total, Cofely GDF Suez, Tenesol, DCNS, Veolia), Infrastructures-Transports (Vinci, CMA-CGM, Geodis, Systra), Produits de consommation (Baccarat, L’Oréal , Hermès, Seb, Dior), Industrie pharmaceutique (Sanofi, Aventis, Pierre Fabre, Biomerieux), Réseaux de distribution (Leroy Merlin), Alimentaire-Boissons (Pernod Ricard, Danone), Assurances (AXA, Groupama, CNP), Tourisme (Accor, Club Med).
Dans le secteur bancaire, une forte baisse des investissements a été enregistrée en 2012, avec les cas caractéristiques de la vente de la part que détenait la Société Générale dans Geniki Bank (50,1%) à Piraeus Bank, ainsi que le transfert de la totalité du capital de Emporiki Bank détenu par le Crédit Agricole à Alpha Bank.