J’ai tant fixé la beauté (1917)
J’ai tant fixé la beauté
Que mes yeux en sont pleinement emplis.
Lignes du corps,
lèvres rouges,
membres voluptueux.
Chevelures semblant tomber des statues grecques,
toujours belles même quand échevelées
elles retombent un peu sur un front blanc.
Visages de l’amour comme le désirait mon poème…
Visages à peine entrevus, dans mes nuits,
dans les nuits de ma jeunesse…
 
 
 
 
Peinture: Maria Zisimopoulou/nikias.gr
 
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