Les protestations s’amplifient autour de la condamnation à mort du poète palestinien Ashraf Fayadh par l’Arabie saoudite, sous le prétexte que ses propos et ses écrits seraient une insulte au Dieu des musulmans. Le poète palestinien Ashraf Fayad, 35 ans, a été condamné à mort par l’Arabie saoudite  pour avoir renoncé à la religion musulmane, c’est-à-dire pour “apostasie”.

L’Arabie saoudite, où  Ashraf Fayadh est emprisonné depuis janvier 2014 sur des accusations de blasphème d’un homme après une dispute dans un café. Initialement, il devait être condamné à 4 ans de prison et 800 coups de fouet pour apostasie, mais en novembre 2015, un nouveau jugement l’a condamné à mort. Apprenant la nouvelle, son père est décédé d’une crise cardiaque.   Ashraf Fayad vit actuellement, lui reproche d’avoir tenu des propos contre Dieu et contre le royaume.

Depuis l’annonce de sa condamnation à mort, la mobilisation internationale ne cesse de s’amplifier.

Les organisations internationales des droits humaines,des associations des poètes et écrivains, ainsi que d’autres organisations partout dans le monde, procédent à des manifestations de soutien   à Ashraf Fayadh dans plusieurs pays –dont la Grèce où un événement public a eu lieu le 14 janvier, organisé par des associations d’ écrivains et poètes grecs avec la participation de GrèceHebdo.  

A noter qu’en septembre dernier, l’Arabie saoudite, le pays le plus critiqué pour le statut accordé aux femmes, aux minorités et aux dissidents, a pris la tête du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU -un choix vivement critiqué par la communauté internationale. Selon Amnesty International, 151 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite depuis le début de l’année 2015, un record depuis 1995. Le royaume saoudien figure parmi les pays qui exécutent le plus grand nombre de personnes avec la Chine, l’Iran et les Etats-Unis.

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