Daniel Cohn-Bendit, coprésident du groupe Verts-ALE (Alliance Libre Européenne) au Parlement‘’ Pour une Europe différente, pour une Grèce différente ‘’. 

Européen, a lancé le 17 juin son “appel d’Athènes” contre les “solutions nationales”. Ce lancement a été fait, en présence de la coprésidente du groupe des Verts-ALE Rebecca Harms et du député européen grec des Ecologistes Verts Nicos Chrysogelos, aux bureaux du Parlement Européen à Athènes, lors d’une conférence de presse ayant pour thème

 “C’est à nous citoyens européens d’engager la lutte pour reconquérir l’espace public et démocratique. Et cette reconquête commence aujourd’hui, ici, à Athènes”, a affirmé Cohn-Bendit. Quant à lui, il a pourtant précisé à plusieurs reprises qu’il ne pensait pas se représenter au prochain scrutin européen en 2014.
“Nous avons besoin d’un mouvement réformateur résolu s’attaquant aux dysfonctionnements qui ont conduit nos sociétés et l’idée européenne au bord du gouffre”, a-t-il souligné. 
“La première étape de cette longue marche vers la souveraineté collective et partagée des sociétés européennes sera d’ouvrir un débat public en Grèce, le plus largement possible, afin de discuter des réformes indispensables et immédiates” a ajouté le vice-président du groupe des Verts au parlement européen. 
Pour ce faire, Cohn-Bendit, qui a réaffirmé son idéal de création d’une Europe fédérale pour sortir de la crise, et a annoncé son retour en septembre en Grèce. 
“Aujourd’hui, face à la crise, nous sommes tous des Grecs européens”, a-t-il ajouté en fustigeant les “talibans néo-libéraux” qui ont mis “l’Europe à genoux” et “nourrissent la fièvre malsaine des populismes, jusqu’au dramatique retour du fascisme, ici-même dans la patrie de Socrate, Périclès, mais aussi Melina Mercouri et Cornelius Castoriadis”. 
“La démocratie est une affaire de choix. Aujourd’hui à Athènes nous appelons les citoyens européens à faire entendre leur dissidence, s’il n’y a pas d’alternative, il n’y a pas de démocratie”, a-t-il conclu. 
Cohn- Bendit, en se référant à la fermeture de la Radiotélévision Publique Grecque (ERT) par le gouvernement il y a une semaine, a souligné que personne ne doute que la ERT doit se reformer mais pas à cette manière utilisée par le gouvernement.

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