Les résultats des élections législatives ont attiré un vif intérêt international. Les présidents du Conseil européen Van Rompuy et de la Commission européenne Barroso, dans une déclaration conjointe, saluent “le courage et la résistance des citoyens grecs, pleinement conscients des sacrifices qui leur sont demandés […] Nous avons hâte de travailler avec le nouveau gouvernement et soutenir les efforts continus de la Grèce visant à assurer la viabilité de son économie.”

Dans un communiqué, l’Eurogroupe a réaffirmé son engagement à aider la Grèce afin de relever les nombreux défis pour le redressement de son économie et s’est dit “attendre avec impatience la formation rapide d’un nouveau gouvernement.” De même, le FMI s’est déclaré “prêt à discuter avec le nouveau gouvernement grec sur une voie qui aide la Grèce à atteindre ses objectifs de stabilité financière, développement économique durable et d’emploi.”

La chancelière allemande Angela Merkel a estimé que la Grèce allait respecter ses engagements européens en matière de réformes. De son coté, le ministre français des Finances, Pierre Moscovici, a souligné qu’”il faut que les Européens accompagnent les Grecs vers la croissance, il faut de la discipline mais il faut aussi de l’espoir.” [AFP] Le premier ministre italien, Mario Monti, s’est dit “content du résultat des élections grecques, qui marque aussi un signe important pour l’Europe.” Son homologue espagnol, Mariano Rajoy, a mis l’accent sur le résultat qui constitue de bonnes nouvelles pour l’UE, l’euro, la Grèce et l’Espagne.”

Côté américain, le président Barack Obama a estimé que le résultat des élections grecques “donnent le signal de perspectives positives non seulement dans les efforts des grecs pour former un gouvernement mais aussi pour qu’ils coopèrent de façon constructive avec leurs partenaires internationaux pour poursuivre leurs réformes.” [AFP]

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