“Le vent soulève bien haut nos fautes,
il les fait tournoyer brièvement loin
de nos machinations idiotes
et les laisse retomber à terre ;
pour qu’elles s’y épanouissent.”
 
Katerina Anghelaki – Rooke “Vent d’épilogue” Traduction © Marie-Laure Coulmin Koutsaftis
 
Katerina Anghelaki-Rooke, Photo © Dimitris Gerou

Le 21 janvier 2020,  disparait l’une des voix lyriques les plus emblématiques de la poésie d’après-guerre, Katerina Anghelaki-Rooke.

Née à Athènes le 22 février 1939,  elle a fait des études à Athènes (Grèce), Nice (France) et Genève (Suisse) et est diplômée de l’École des traducteurs et interprètes (langues de travail : anglais, français, russe).

En 1956, suite à l’encouragement de l’ami de famille Nikos Kazantzakis, elle publie son premier poème Solitude  (Moναξιά, en grec)  dans la revue littéraire Nouvelle Epoque (Καινούργια Εποχή) de l’éditeur et écrivain Yiannis Goudelis (1919-1999). En 1962, elle remporte le Prix Hensch, prix de poésie de Genève et en 1985, elle remporte le 2e prix national grec de poésie. Son poète préféré était C.P Cavafy, comme elle affirmait dans une interview: « Il a été et reste toujours mon Dieu. » Sa poésie est traduite dans plus de dix langues et ses poèmes sont inclus dans des anthologies littéraires. 
 
Son travail de traductrice est aussi remarquable est inclue, entre autres, Alexandre Pouchkine, Vladimir Maiakovski, Samuel Beckett, Jacques Lacarrière, Derek Walcott, Sylvia Plath, William Shakespeare, Dylan Thomas, Nikos Kazantzakis etc.
En 2000, elle reçoit le prix Costas et Eleni Ouranis (Académie d’Athènes) et en 2014, le Grand Prix pour l’ensemble de son travail.
 
En 2014, elle a participé au film Martiarcat (Μητριαρχία) de Nikos Kornilios.
 
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Katerina Anghelaki-Rooke avec le poète Antonis Fostieris lors du colloque de GreceHebdo “La littérature grecque en français (Lexikopoleio, Lundi 23 mai – Mardi 24 mai 2016). Photo: Magdalini Varoucha | GreceHebdo.gr
 
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A (regarder): La vidéo de GrèceHebdo: “La littérature grecque en français ( Lundi 23 mai – Mardi 24 mai 2016): Katerina Anghelaki-Rooke lit (en grec) son poème “Μεταφράζοντας σε έρωτα της ζωής το τέλος”  [0.42′]

M.V.

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