Dans son rapport intérimaire de politique monétaire, déposé hier au Parlement, la Banque de Grèce (BdG) avertit que la décision de la zone euro du 26 octobre sur un deuxième plan d’aide à la Grèce est probablement la dernière chance donnée au pays. Le rapport ajoute qu’il faut “éviter à tout prix de nouveaux retards ou déviations par rapport aux objectifs” et qualifie de “nécessaires” tous les efforts possibles pour dépasser les objectifs. Selon la BdG, la Grèce doit choisir entre une “descente incontrôlée”, qui ferait sortir le pays de la zone euro et reculer le niveau de vie des Grecs et “un effort total” en coopération avec les partenaires européens pour restructurer l’économie.
Le rapport souligne l’importance d’assainissement fiscal atteint en 2010 et des réformes structurelles appliquées. La reprise partielle de pertes de compétitivité-coût et la plus grande flexibilité du marché du travail comptent également parmi les signes encourageants. Cependant, le rapport met l’accent sur l’incapacité à atteindre les objectifs fiscaux, les retards de mise en œuvre de réformes et la forte récession, facteurs qui obligent la BdG à remettre en cause ses récentes évaluations sur la soutenabilité de la dette grecque.
2012 sera, selon le rapport, la cinquième année consécutive de récession en Grèce, une reprise modérée de 1% étant attendue en 2013.

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