ASSISE
 
Rien n’y fait, pauvre François
ni la compassion ni l’amour ne suffisent
à nous tous qui vivons encore sur les rives
des fleuves, qui serons nourris à jamais
par le pain pollué d’Union Carbide.
Ton monde est plus lointain encore que les étoiles
pauvre de Dieu. Nous ici nous sombrons lentement
avec nos enfants et nos vaches pourries
dans les eaux noires du Gange.
 
Traduction: Michel Volkovitch
 
Le poème original en grec sur notre page facebook