Le programme de la stratégie budgétaire à moyen terme 2012-2015 a été annoncé vendredi dernier par le premier ministre, Georges Papandréou, qui l’a caractérisé de ‘feuille de route‘ pour les prochaines années. Le premier ministre a signalé que c’est le pays qu’il faut restructurer et non la dette, répondant ainsi aux récentes rumeurs sur la restructuration de la dette grecque.
Le programme, intégrant également un plan de privatisations et de valorisations des biens de l’État qui doit rapporter 50 mds d’euros d’ici 2015, vise à ramener le déficit public à environ 1 % du PIB fin 2015, contre 15,4% en 2009. Le programme comprend un projet ambitieux pour la réduction de la part de l’Etat dans le capital de l’opérateur d’électricité DEI de 51% à 34%, tout en maintenant un contrôle public sur la direction du groupe. La réduction de la participation de l’Etat dans la compagnie téléphonique OTE est également prévue.
Le programme qui sera présenté en détail après Pâques est, selon le gouvernement, le plus grand et le plus lourd jamais engagé en Grèce, conformément aux objectifs annoncés par le Premier ministre : l’assainissement des finances publiques, la croissance et un État social efficace.

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