La sculpture a tardivement été dissociée de la peinture, et à Paris ces deux catégories d’artistes que l’on distingue nettement aujourd’hui, appartenaient depuis le Moyen Âge à la même communauté de métier des peintres et tailleurs d’images parce qu’avant l’invention des représentations perspectives modernes, le relief d’une image de grand format ne pouvait plus être donné autrement que par un traitement en bas-relief du plan du tableau. (comme les sculptures des églises romanes et des cathédrales gothiques (comme Notre-Dame de Paris dont les couleurs disparues viennent d’être retrouvées). En France, c’est avec la création des académies de Peinture et de sculpture que les deux métiers deviennent officiellement distincts, même si, à la Renaissance, beaucoup d’artistes restent aussi bon peintres que sculpteurs.
De nos jours la perspective du métier est tout-à-fait diffètente. Des artistes grecs et français parlent de la sculpture aujourd’hui sous l’égide de l’Institut Français de Grèce. Le questionnement sur les fondements de la sculpture se poursuit sur le territoire hellénique, après une première phase réalisée en France depuis six mois, avec différentes interventions dont celle de Phillipos Koutsaftis. Du 15 au 28 septembre voit le jour un Workshop itinérant avec Emmanuel Saulnier, Anas¬tassia Makridou Bretonneau, responsable de l’axe Art/Citoyen de la Fondation Daniel et Nina Carasso, Fabrice Vannier, artiste et professeur de mosaïque aux Beaux-arts de Paris et 24 jeunes artistes de l’ENSBA Paris qui rencontreront des artistes, écrivains, architectes et cinéastes grecs.

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