”Allons boire un petit ouzo” disent les grecs quand ils veulent se relaxer, fêter un événement, sceller une amitié ou une réconciliation. L’ouzo, synonyme de la détente, est l’apéritif national grec, très connu à l’étranger, parce qu’il est lié avec le soleil, le bord de l’eau, les petits mezzés (amuse-bouche) qu’on mange avec. C´est une boisson à base d´anis et d´alcool neutre et des divers ingrédients ajoutés, selon le goût et ”le secret” du fabriquant. Parmi ses ingrédients, il y a de l´anis, de la muscade, du fenouil, de la cardamome, de la cannelle, du coriandre et d‟autres. La préparation est calculée avec précision, suivant la tradition. Le mélange des aromates macérés dans l´alcool blanc (un minimum de 20% doit prévenir de la distillation des raisins) est habituellement distillé dans des pots traditionnels de cuivre. Il est ensuite placé et mélangé avec de l´alcool pur et dilué avec de l´eau déminéralisée dans des barils pour harmoniser tous les arômes.

La provenance du mot ”ouzo” est aussi incertaine. Le plus probable est qu’il provient du mot turc ”uzum”(grappe de raisin). De toute façon l’ouzo est vite devenu populaire en Grèce et depuis 1989 le nom est protégé. La réglementation européenne stipule que l´ouzo doit impérativement être fabriqué en Grèce pour avoir droit à sa dénomination.
Parfois on confond l’ouzo avec le tsipouro ou la tsikoudia, qui sont aussi très à la mode en Grèce. Ceux-ci se ressemble parfois, surtout quand on y ajoute de l’anis. Mais tsipouro et tsikoudia sont pour 100% distillés des résidus de raisins tandis que l’ouzo est fabriqué à base d’alcool neutre.

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