Une rétrospective du photographe Spyros Staveris, est en cours à Thessalonique, jusqu’au 4 décembre, au musée de la photographie, dans le cadre du 52ème festival international du film. La rétrospective, intitulée “Un monde sans marge” inclut des scènes de rue, de la vie urbaine, des portraits de célébrités et des gens inconnus, ainsi que de divers instantanés de la vie quotidienne. Staveris, qui possède aussi la nationalité française, ayant effectué des études d’histoire à Paris, a commencé à photographier la capitale française à la fin

des années 60.

Dans son œuvre, Staveris, essaye de voir et reproduire la réalité telle qu’elle est, sans l’idéaliser, ni la dramatiser. C’est pourquoi il se veut “photographe sans qualités”, à l’ instar du héros de Musil, débarrassé des conventions du métier et consacré tout simplement à la prise des photos de la vie quotidienne. Staveris a travaillé pour plusieurs journaux et magasines grecques voire internationales tels que Libération, Paris Match, Courrier International etc.

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