Le nouveau gouvernement d’union nationale a obtenu la confiance du Parlement grec à une vaste majorité de 255 voix sur la totalité de 300 députés. Le nouvel exécutif appuyé par les partis de Pasok, Nouvelle Démocratie et Laos entend prouver aux Européens l’engagement de la Grèce à suivre la feuille de route fixée par ses créanciers.
Dans son discours aux députés, avant le vote, le nouveau premier ministre, Lucas Papadémos, s’est dit “optimiste” de voir la zone euro “surmonter ses difficultés”. Celui-ci a souligné également à cette occasion qu’il fallait “des interventions plus radicales, avec un renforcement de la marge d’actions du Fonds européen de stabilité financière (FESF)”.
Des négociations sont maintenant entamées avec le président de l’Institut de la finance internationale (IIF), Charles Dallara, sur le délicat programme d’effacement de la dette nationale. Le dirigeant de l’IIF a spécialement fait le déplacement dans la capitale grecque pour y rencontrer les dirigeants du pays.

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