La réduction de la dette grecque sur la base d’un accord volontaire avec les créanciers du pays, banques et investisseurs privés, d’abandonner leurs créances de 50% environ, a été décidée, lors d’un Sommet crucial des dirigeants de l’UE à Bruxelles, mercredi soir. Selon la déclaration du Sommet, l’objectif est de réduire la dette grecque à un taux de 120% du PIB d’ici 2020, prévoyant la conclusion, jusqu’à la fin de l’année, d’un nouveau plan d’aide pluriannuel, de l’UE et du FMI, de 100 mds d’euros, accompagné d’un renforcement de la surveillance de la mise en œuvre des réformes au pays. Le Premier ministre Georges Papandreou, se félicitant de la décision, a déclaré qu’une nouvelle ère a été ouverte pour la Grèce, tout en soulignant que le travail doit continuer dans le but d’une nouvelle croissance.

La DG du FMI, Christine Lagarde, saluant les progrès substantiels réalisés au Sommet, a déclaré son intention de recommander le versement de la prochaine tranche de prêt à la Grèce, alors que l’Eurogroupe avait déjà donné, vendredi, son feu vert à la 6e tranche. “L’Europe a délivré une réponse compréhensive à la crise de la dette”, a déclaré le président de la Commission Européenne Manuel Barroso, à l’issue du Sommet, se référant également aux autres décisions des dirigeants de l’UE, concernant le plan de recapitalisation des banques, le renforcement du FESF, ainsi que le renforcement de la gouvernance économique [ANA-MPA].

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