Changement de l’agenda politique. Lundi dernier, le gouvernement a pris la décision d’avancer le premier tour de l’élection présidentielle. Selon la Constitution grecque cette élection du Président de la République se fait par le Parlementqui s’efforcera le 17 décembre d’élire le nouveau Président. Ce suffrage indirect exige dans un premier temps une majorité qualififiée des deux tiers, soit 200 voix, sinon un deuxième tour est prévu avec la même majorité.
“C’est un signal puissant à l’Europe, le fait que M. Samaras ait décidé de présenter comme candidat M. Stavros Dimas, ancien commissaire européen et Européen convaincu. Le choix est à présent au Parlement hellénique et au peuple grec”, a-t-elle ajouté. Toutefois, le principal parti de l’opposition Syriza, a fait savoir qu’il ne votera pour aucun candidat à la présidence de la République, et se veut sûr de la tenue de législatives anticipées. D’autres partis de l’opposition partagent le même choix, ce qui rend enfin déterminant le vote des députés «dissidents» ou indépendants.