Le gouvernement a obtenu la confiance du Parlement par 162 voix pour (149 députés de la SYRIZA et des 13 députés des ANEL, à savoir des deux partis composant la majorité gouvernementale) et 137 contre, mardi soir, à l’issue d’un vote nominal, en clôture du débat de trois jours en assemblée plénière sur le programme de gouvernement, tel que présenté par le premier ministre, Alexis Tsipras, dimanche dernier. «Nous avons un plan réaliste, nous avons une stratégie de négociation et, surtout, nous n’avons aucun autre engagement que de servir l’intérêt national» a déclaré le premier ministre, Alexis Tsipras, en entamant dimanche soir en assemblée plénière la présentation de son programme.
M. Tsipras a souligné que la décision irrévocable du gouvernement est d’honorer et appliquer dans leur ensemble ses engagements pré-électoraux. «Le recouvrement de la souveraineté populaire du pays, le rétablissement de son rôle équitable au sein du cadre institutionnel de l’UE, la lutte contre la crise humanitaire, le rétablissement de la dignité du peuple, la justice sociale et la renaissance culturelle de la Grèce sont les principaux objectifs du gouvernement de sauvetage social que nous avons formé après les élections”, a affirmé M. Tsipras, en développant les grands axes de la politique gouvernementale.
M.Tsipras est rendu à Vienne lundi à l’invitation du chancelier d’Autriche, Werner Faymann, pour des entretiens, avant le sommet de l’UE le 12 Février. Tsipras, a informé le chancelier autrichien du plan que le gouvernement grec soumettra à ses partenaires en vue de “la levée de l’impasse temporaire”. S’exprimant à l’issue de la rencontre lors d’une conférence de presse conjointe, M. Tsipras a déclaré que le plan proposé par le gouvernement ne coûtera pas un euro aux contribuables européens et Il a souligné être optimiste en ce qui concerne un accord avec les partenaires. Le plan, a précisé M. Tsipras, suppose un accord intermédiaire nécessaire pour un plan-pont qui sera valable à partir de la fin du programme en cours, c.-à-d. à partir du 28 février jusqu’au 1er juin.
Ensuite, après la fin de la réunion extraordinaire de l’Eurogroupe qui s’est tenue hier soir pendant laquelle le ministre des Finances grec M. Varoufakis a présenté, pour la première fois officiellement, le plan grec à ses partenaires européens, n’était pas possible a publier une déclaration commune, comme il était prévu, étant donné que le gouvernement grec cherche à mettre en œuvre un changement radical. Les espoirs en vue de l’obtention d’un accord sont maintenant à la prochaine réunion de l’Eurogroupe, lundi prochain à Bruxelles. Une grande manifestation de soutien aux thèses du gouvernement grec lors de l’Eurogroupe d’hier soir à Bruxelles a lieu à la place Syntagma, au centre d’Athènes au même temps d’autres manifestations se sont déroulées dans plusieurs autres villes en Grèce, mais aussi en France et en Allemagne, avec pour principaux slogans “bouffée de dignité”.
