Le romancier, qui vit entre ces deux pays, la Grèce et la France, a commencé l’écriture de La Clarinette en grec, parce qu’il voulait écrire un livre sur la mémoire (sa mémoire qui la veut grecque) et la Grèce. Il a tenu surtout à parler de la crise économique profonde, qui a fait resurgir tous les «fleurs du mal» de la société du pays, à savoir la xénophobie, le renforcement de l’extrême droite (l’Aube Dorée), la corruption politique, le pouvoir incontrôlable de l’Eglise orthodoxe.
Le drame de «la litote» pour ses compatriotes est au cœur du récit. La maladie inattendue pourtant de son éditeur, Jean-Marc Roberts (éditions Stock), renverse ses projets et le reconduit de nouveau en France et au français, pour établir un dialogue, réel et imaginaire en même temps, avec son ami, qui meurt d’un cancer à Paris. Il a écrit donc le livre en français et travaille actuellement la traduction grecque.
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