Un colloque, intitulé “Ethique et Déontologie dans l’administration publique moderne”, a été organisé, le 9 décembre à Athènes, par le Centre grec de l’Administration publique et des Collectivités locales (EKDDA), en partenariat avec l’École nationale d’Administration (ENA).
Lors de son allocution, le secrétaire générale de l’EKDDA, Nicolaos Georgarakis, a parlé de la nécessité d’une «révolution pacifique» en vue de changer la culture dominante de l’administration publique grecque, tandis que, selon le professeur à l’Université d’Athènes, Dimitris Charalambis, la crise grecque peut être attribuée à des problèmes liés à la structure et le fonctionnement de l’Etat grec, dès sa fondation.
Pour sa part, l’ambassadeur de France en Grèce, Jean Loup Kuhn-Delforge, a qualifié la crise grecque de crise de l’Etat et pas de dette et a mis l’accent sur le lien entre éthique administrative et démocratie. Le directeur de l’ENA, Bernard Boucault, a souligné l’importance de la formation continue des fonctionnaires, étant donné que l’éthique dans l’administration publique est une notion dynamique, en constante évolution.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la coopération entre l’EKDDA et l’ENA et l’échange de bonnes pratiques sur des sujets d’administration, ainsi que dans le cadre de la coopération entre la Grèce et la France pour le soutien des politiques et des actions de réformes.

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