La contribution de la production agricole à la reprise de l’économie grecque a été le sujet principal d’une conférence sur l’Agriculture, organisée par The Economist à Thessalonique la semaine dernière, sous l’égide du ministère du Développement rural et de l’Alimentation. Selon les données présentées à la conférence, la Grèce, malgré la crise économique, se trouve parmi les pays de l’eurozone avec une production organique importante, dans les domaines vétérinaire et agricole. Plus de 209.000 hectares en Grèce sont consacrés à l’agriculture biologique, alors que plus de 21.000 des producteurs et 1.257 entreprises y sont actifs, présentant un chiffre d’affaires annuel de 58 millions d’euros.

La plus grande partie des exportations de produits biologiques (surtout de l’huile, des olives, des fruites et du vin) est destinée aux marchés des pays scandinaves. Selon le président de la confédération internationale des mouvements de l’agriculture organique (IFOAM), Christopher Stopes, la Grèce peut développer davantage sa production biologique, soulignant que l’avantage comparatif du pays est le fait que les agriculteurs grecs ne cultivent pas de produits génétiquement modifiés.

Le chef de la Task force de l’UE pour la Grèce, Horst Reichenbach, lors de son discours à la conférence, a mis l’accent sur l’importance de l’agriculture grecque qui, bien qu’il soit d’une petite taille, peut fournir aux gens des produits d’appellations d’origine d’une haute valeur ajoutée. Les participants ont aussi souligné que la Grèce devrait développer davantage les certifications des produits, la formation des producteurs ainsi que l’agrotourisme, démarche qui va de pair avec le changement de mentalités pour ce qui est des subventions agricoles traditionnelles.

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