La politique constitue une activité quotidienne qui conduit soit au bonheur, soit au malheur de nos concitoyens. De cette façon, Costa-Gavras, réalisateur d’origine grecque réputé à l’échelle internationale, a précisé le terme politique, lors d’une conférence au Centre culturel de la Fondation Onassis, mardi 8 janvier.

Gavras, parlant du cinéma politique auquel s’inscrivent ses films, a souligné que la morale disparaît dans une époque où l’homme actuel s’intéresse seulement à soi et à ses proches tout en restant indifférent envers l’état dans lequel se trouve la société. 
Chacun de ses films est pour lui l’occasion de parler de sa fidélité à ses propres idées. Se référant, alors, à son dernier film Le Capital, qui sort en salles en Grèce la semaine prochaine, Gavras a affirmé que les banquiers, ne vivant pas dans le monde réel, ne connaissent pas les problèmes essentiels de la vie. De plus, il a constaté qu’on est à l’intérieur d’une guerre économique marquée par le conflit des intérêts. Il a, tout de même, noté qu’un film n’est pas en mesure d’apporter des solutions, car cela n’appartient ni au rôle du cinéma, ni à celui du réalisateur. Ce qui compte, avant-tout, est de maintenir notre vigilance et de faire attention à nos choix électoraux. 
Notons qu’une rétrospective de l’œuvre de Gavras sera présentée par la Cinémathèque de Grèce du 29 janvier au 6 février.

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