Lors de sa visite en Grèce jeudi dernier, Pierre Moscovici ministre français des Finances, a exprimé sa conviction que le gouvernement grec a la volonté de progresser dans les réformes structurelles. Celui-ci s’est entretenu avec le premier ministre, Antonis Samaras et également avec son homologue Yannis Stournaras et le ministre du Développement, Costis Hadzidakis. Lors d’une conférence de presse, à l’issue de sa rencontre avec eux, le ministre français a souligné que la France s’est engagée à défendre l’intégrité de la zone euro en ajoutant que son pays soutient les efforts de la Grèce pour avancer dans les réformes nécessaires.

Moscovici a constaté, de plus, la détermination du gouvernement grec de suivre cette voie en exprimant par ailleurs son espoir que cette volonté se transformera en actes. Le ministre français a également assuré que tout sera fait pour développer encore plus les relations économiques bilatérales et pour renforcer la présence de la France en Grèce.

Un climat plus favorable à la Grèce a été aussi constaté par le ministre grec des Finances Yannis Stournaras lors de la réunion informelle de l’Eurogroupe à Nicosie dimanche dernier. Le ministre grec a confirmé qu’une discussion positive a été menée sur le progrès de l’économie grecque en soulignant que l’accord final avec la troïka se trouve dans la bonne voie. Le chef de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker lors d’une conférence de presse a, de son côté, confirmé que la Grèce restera dans la zone euro, ayant d’ailleurs exclu toute décision politique sur la Grèce avant mi-octobre. La directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, soulignant l’effort énorme réalisé par la Grèce, a déclaré qu’un ajustement du temps sur le paiement de la dette grecque est une option envisageable.

TAGS: 20_9_2012