Le premier ministre grec, Georges Papandréou, a annoncé lundi soir, devant le groupe socialiste du Parlement, son intention d’organiser un référendum sur le plan de sauvetage pour la Grèce, adopté par la zone euro. Les partis politiques de l’opposition, ainsi que les médias grecs et internationaux ont largement condamné cette initiative, jugée ‘dangereuse.’ Celle-ci a aussi suscité l’inquiétude des leaders politiques européens. Parallèlement au projet du référendum, un vote de confiance a été demandé par Papandréou, le débat parlementaire sur lequel est prévu d’être conclu vendredi, à minuit.
Dans l’attente du résultat du vote de confiance, et dans des conditions d’incertitude politique, Papandréou s’est rendu mercredi soir au sommet de G20, tenu à Cannes. A cette occasion, il s’est dit confiant de la ‘sagesse du peuple grec’ qui prendra la décision appropriée garantissant la participation solide de la Grèce dans la zone euro. S’adressant aux médias, il a en outre précisé la date du référendum prévu pour le 4 décembre. [Voir le communiqué de presse et la déclaration du PM aux médias internationaux – en grec]
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