Le gouvernement grec, remanié vendredi dernier, a reçu mardi soir le vote de confiance du Parlement par 155 voix pour et 143 contre. Lors de son discours devant l’Assemblée, le Premier ministre, Georges Papandréou, a souligné que la crise grecque fait partie d’un phénomène mondial, dont l’importance a été, au début, sous-estimée. Dans ce cadre, il a noté que la Grèce est la victime, non seulement de ses propres problèmes structuraux, qui sont incontestables, mais aussi des attaques des médias et surtout du système financier global qui reste incontrôlé et agit souvent de manière spéculative. Toutefois, il a signalé qu’au bout d’un parcours difficile et pénible, la Grèce réussira à surmonter la crise. Le Premier ministre a dit avoir constaté des dizaines de points de convergence et de possibilités de consensus élargi entre les partis grecs, dans le but de mieux défendre les intérêts du pays. [Voir le discours intégral en grec].
De son côté, le chef du ND, parti principal de l’opposition, Antonis Samaras, a de nouveau demandé la proclamation des élections, tout en affirmant que son parti votera contre le plan à moyen terme de stratégie budgétaire 2012-2015, actuellement soumis au Parlement.

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