Tu n’as pas demandé de nouvelles pendant tout ce temps que j’ai passé, expatrié à l’étranger, insensée je t’ai aimée, je suis tombé dans le malheur, pour toi et je me traîne, scélérate, au loin. 

Les épreuves m’ont envoyé à l’étranger et ont fait de moi un condamné de la vie. Ingrate, tu n’as pas souffert pour moi et cela je le trouve injuste. On m’a dit que tu vis heureuse. Folle à lier, tu nages dans la richesse. 

Mais une malédiction toujours va te frapper : la douleur du cœur de celui que tu as trahi. 

(Traduction de Catherine Fakiris dans l’ouvrage d’Eleni Cohen, Rébètiko, un chant grec, éditions Christian Pirot, 2008)

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