Lors d’une conférence organisée à Athènes du 2 au 3 juillet par ‘’Economist’’, le ministre de la Réforme administrative, Antonis Manitakis, a fait part de la détermination du gouvernement de lancer immédiatement la réforme de l’administration grecque. Manitakis, lors de son intervention, a expliqué que le véritable problème n’est pas la taille du secteur public mais la qualité et les prestations offertes aux citoyens.
Le chef du parti socialiste, PASOK, Evanghelos Venizélos, participant aux travaux de la conférence, a, à son tour, souligné le besoin d’un changement de mentalité nationale et sociale, avec la contribution des forces politiques.
De son côté, le chef de file de la SYRIZA, Alexis Tsipras, a insisté sur l’annulation du Mémorandum et a durement critiqué le gouvernement de Antonis Samaras, en invoquant les résultats récents du Conseil européen qui mettent à l’abri l’Espagne et l’Italie, pays “surendettés” du Sud de l’Europe, sans pour autant que la Grèce bénéficie de leur régime préférentiel.
 
Notons que lors de cette conférence, le chef de la Task Force de l’UE en Grèce, Horst Reichenbach, qui avait pris la parole, a mis l’accent sur le fait que la situation en Grèce est cruciale et qu’il n’existe aucune solution qui apporterait ses fruits immédiatement. Pour le chef de la Task Force, les privatisations sont d’une haute importance pour l’avenir de la Grèce. Reichenbach, a, de plus, exprimé son souhait que le gouvernement grec s’engage à respecter ses obligations, ce qui avait des effets bénéfiques sur la reprise économique grecque.

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