Le Parlement grec a adopté dans la nuit de dimanche à lundi le Budget de l’État 2013. 167 ont voté ‘’oui’’ sur un total de 299 votants. Le premier ministre, Antonis Samaras, lors de son discours au Parlement, a appelé à un grand ralliement de toutes les forces politiques et sociales du pays, en soulignant que “la Grèce soit sortira unie de la crise soit n’en sortira pas du tout”. Se référant au Budget 2013, Samaras a affirmé que la voie est désormais ouverte pour rendre la dette viable et faire revenir le pays sur les marchés. Le leader de l’opposition Alexis Tsipras, chef du parti de gauche radicale (Syriza), a déclaré que la dette grecque n’est pas soutenable répétant sa proposition “d’un effacement de dette avec clause de croissance”.

Dans la semaine, le Parlement avait voté, à une majorité limitée, le nouveau programme d’austérité portant sur des économies de 13,5 milliards d’euros sur deux ans à travers des coupes sur les salaires, les retraites et les allocations sociales ainsi que sur la libéralisation du marché de l’emploi. Se référant à ces deux votes cruciaux pour la Grèce, le premier ministre a déclaré que le pays a de son côté fait tout ce qu’il devait faire, en ajoutant que la Grèce attend à présent de l’Europe d’agir à son tour.

Sur ce sujet, le président français François Hollande a reconnu, dans une interview mardi dernier, que le Parlement grec a adopté un nouveau plan très dur, dans l’attente du soutien de l’Union européenne et du FMI ajoutant que “c’est par la solidarité et non par l’austérité sans fin que seront atteints les objectifs de déficit public”.

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