L’avant-projet de budget grec 2013, introduit lundi dernier à l’Assemblée nationale, prévoit des économies budgétaires de l’ordre de 7,8 milliards d’euros, une récession de 3,8% (par rapport à celle de 6,5% en 2012) et un taux de chômage de 24,7% (par rapport à un taux de 23,5% l’année dernière). L’avant-projet de budget vise aussi à ramener le déficit public à 4,2% du PIB en 2013 contre 6,6% prévu pour 2012 prévoyant un excédent primaire de 1,1% du PIB (contre un déficit primaire de 1,4% en 2012).

Plus précisément, les économies budgétaires viendront de la réforme du secteur public, des coupes sur les retraites et les salaires de la fonction publique, des coupes sur les dépenses de la défense, les aides sociales etc. Pour ce qui est de la dette publique, celle-ci devrait atteindre 179,3% du PIB en 2013 contre 169,5% en 2012.
En même temps, les négociations entre le gouvernement grec et la troïka (UE, BCE, FMI) se poursuivent en vue de la finalisation du rapport de cette dernière sur l’économie grecque, condition nécessaire pour le versement de la tranche de 31,5 milliards d’euros à la Grèce.

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