Μanos Hadjidakis ( – ) l’un des plus grands Grecs du XXème siècle, a révolutionné le monde de la musique grecque grâce à son style mélodique incomparable. Ηanté constamment par la poésie, il transfére le monde des mots dans le monde des sons en créant un univers magique qui a influencé nombreux compositeurs tant en Grèce qu’ à l’ étranger. (A titre indicatif, Nicola Piovani, René Aubry, Yann Tiersen).
Personnage clè pour sa vie et son œuvre sa mère qui l’élève seule après la mort de son père dans un accident d’avion en 1938. ” De ma mère, j’ai hérité chaque énigme, que j’ai essayé de résoudre toute ma vie. Sans ses énigmes je ne serais pas un poète…”, il affirme lui-même.
L’essentiel de sa formation se fait au contact de fortes personnalités artistiques et intellectuelles grecques de l’entre deux guerres dont les poètes George Seferis, Odysseas Elytis, Angelos Sikelianos, et Nikos Gatsos mais aussi les peintres Yannis Tsarouchis et Yannis Moralis. Esprit vif, un habitué des cafés littéraires de la capitale, il cherche la collaboration avec les artistes les plus ouverts et novateurs de son époque.
À 18 ans, Manos Hadjidakis compose la musique de la pièce d’Alexis Solomos « The Last White Crow » créée au Théâtre d’Art, dirigée par le metteur en scène Karolos Koun. Vient ensuite une collaboration artistique de 15 ans avec le Théâtre d’Art suite à cette première création.
Odysseas Elytis, Manos Hadjidakis et Karolos Kooun dans le Théâtre d’Art, 1957.
Hadjidakis écrit notamment la musique pour des productions de pièces telles que « La ménagerie de verre », « Un tramway nommé désir » et « La rose tatouée » de Tennessee Williams, « Antigone » de Jean Anouilh, « Noces de sang » de Federico Garcia Lorca et « Mort d’un commis voyageur » de Arthur Miller.
En 1946, il est appelé, pour la première fois, à composer la musique d’un film (« Free slaves » de Marios Ploritis). C’est la première d’une longue série puisqu’il composera, tout au long de sa vie, la musique de plus de 70 films dont la musique de Jamais au Dimanche de Jules Dassin primée avec oscar en 1961, devient mondialement connue voire un classique de tout temps. Mais Hatzidakis est aussi un intellectuel original qui influnce la sphère publique par ses interventions. En 1948, il provoque un tollé en donnant une conférence sur le rébétiko. Il veut offrir à cette musique urbaine, populaire et, jusqu’alors, méprisée et considérée comme une musique de voyous des bas fonds, une place neuve dans le paysage musical grec et dans cette perspective, il introduit le bouzouki, instrument emblématique du rébétiko, dans sa propre production. Par ailleurs, il connaît une longue collaboration avec Maurice Béjart depuis des chorégraphies comme les Oiseaux en 1965 jusqu’aux Ballades de la rue Athinas en 1993. Il compose ainsi la musique de scène du ballet Dionysos en 1984.
De 1966 à 1972, Hadjidakis vit aux Etats-Unis et après la chute du régime des Colonels, il s’engage avec ferveur dans la vie culturelle grecque. En 1961 il reçoit l’Oscar de la meilleure chanson, pour sa chanson du film Jamais le dimanche de Jules Dassin.
Manos Hadjidakis, Jules Dassin et Melina Merkouri , circa 1961.
De 1975 à 1981, il est nommé directeur général de l’orchestre national d’Athènes et directeur du « 3ème programme » de la radio nationale (ERT). Il fait de cette radio une institution culturelle originale et révolutionnaire dont l’existence arrive jusqu’ à aujourd’hui. En 1979, il crée en Crète un festival qui s’ouvre à diverses activités artistiques et accueille de nombreux artistes étrangers parmi lesquels Astor Piazzolla, grand ami de Manos Hadjidakis. En 1989, il fonde à Athènes l’Orchestre des Couleurs, un petit orchestre symphonique avec lequel il fait jouer son propre travail mais également la musique de compositeurs grecs et étrangers, passés et contemporains, peu joués par les orchestres symphoniques traditionnels. C’est avec cet orchestre et sous la direction de Hadjidakis qu’Astor Piazzolla donne son dernier concert en 1990.
Ηadjidakis meurt en 1994 et depuis sa mort la nostalgie pour son oeuvre et ses interventions publiques si profondes et pertinentes ne fait qu’ augmenter.
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