Après l’énorme succès de l’exposition «Le Naufrage d’Anticythère, le navire, les trésors, le mécanisme», présentée durant presque deux ans et demi au Musée Archéologique d’Athènes, la Suisse prend la relève pour l’année 2015. 
Le grand écho de cette exposition a favoriser le retour des scientifiques et des archéologues sur le lieu où a coulé l’ancien navire. Une expédition multinationale incluant des scientifiques grecs et étrangers va se retrouver à Anticythère du 15 septembre au 15 octobre pour un nouveau cycle de recherche. En utilisant les dernières avancées de la technologie, les scientifiques vont descendre de nouveau au fond avec de grandes espérances de découvrir d’autres pièces archéologiques et des restes du mécanisme. 
Les premières recherches effectuées en 1900-1901 par des pêcheurs d’éponges et plus tard en 1976 par le Commandant Cousteau ont été centrées sur des trouvailles superficielles du naufrage romain.Mais aujourd’hui, au bout de nouvelles recherches effectuées en 2012-2013 avec l’aide de Woods Hole Oceanographic Institution et le Département grec des Antiquités sous-marines, de nouvelles données ont été recueillies, comme la possible existence d’un deuxième naufrage datant de la même époque.
La nouvelle expédition va disposer d’une tenue spéciale qui s’appelle exosuit et qui donne la possibilité à l’utilisateur de s’immerger jusqu’au 300 mètres de profondeur. Le nouveau programme sera financé par des Grecs, des Suisses (comme la compagnie Hublot, qui a beaucoup contribué) et des Américains et coûtera entre deux et trois millions de dollars. 

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