Sans considération, sans pitié, sans honte
Ils ont bâti de grandes et hautes murailles autour de moi.
Et maintenant je reste assis en me désespérant ici.
Rien d’autre dans ma pensée: ce sort ronge mon esprit;
Car il me restait dehors beaucoup de choses à faire.
Ah quand on bâtissait ces murs, comment n’ai-je rien remarqué.
Pourtant jamais je n’ai entendu de fracas des bâtisseurs, de bruit.
Insensiblement ils m’ont enfermé hors du monde.
Traduction du grec: Constantin Dimaras et Marguerite Yourcenar, Collection Poésie/Gallimard (n° 125), Gallimard, 1978
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