Le premier ministre, Antonis Samaras, s’exprimant lundi 16 septembre, lors d’un colloque intitulé ‘’La démocratie sous pression’’, organisée par le quotidien “International Herald Tribune” à Stoa d’Attale à Athènes, a estimé que la croissance est imminente et que six années seront nécessaires afin que le pays revienne à sa situation d’avant la crise. 
Samaras, tout en admettant que le pays n’est pas encore sorti du tunnel, a souligné que l’image du pays a changé au cours des 14 derniers mois et que des changements radicaux ont été entrepris. Il a exprimé l’espoir qu’à la fin de l’année un excédent primaire sera réalisé. Le premier ministre a longuement évoqué les pressions exercées par le populisme sur la démocratie pendant longtemps, soulignant que les extrêmes essaient de profiter du désespoir des gens. 
“Il existe des cas où la pression ne peut être gérée, lorsque le débat public se transforme en polarisation chaotique. Cela se produit quand beaucoup perdent espoir. En ces temps difficiles, la démocratie crée ses propres ennemis qui sapent l’Etat de droit et l’unité”, a déclaré M. Samaras, qui a ajouté que pour combattre le populisme, il faut combattre la peur.

L’ancien président français Valery Giscard d’Estaing, qui a joué un role important pour l’entrée de la Grèceà l’Union Européenne, a parlé aussi brievement lors de la conférence, expressant sa sympatie pour la periode difficile que traverse le pays. ‘’La Democratie était une déesse née en Grèce et j’espère qu’elle va aider le pays’’ a t-il dit.
Place Jacqueline de Romilly à Athènes : la Ville d’Athènes a honoré la célèbre helléniste française, Jacqueline de Romilly, qui a dédié sa vie à l’étude de la Grèce classique, en donnant son nom à une place dans le quartier de Thissio au pied de l’Acropole à Athènes. Un événement spécial s’est déroulé le lundi 16 septembre, en présence de l’ancien président de la République française, Valéry Giscard d’Estaing, du maire d’Athènes Georges Kaminis et de la présidente du Centre culturel hellénique de Paris, Alexandra Mitsotaki. L’ancien président Valéry Giscard d’Estaing a remercié la Ville d’Athènes pour cette décision et il a souligné que la place nommée Jacqueline de Romilly est située très près de Pnyx, le cœur du Vème siècle avant notre ère à Athènes, qu’elle a tant aimé. Le membre de l’Académie Grecque Konstantinos Despotopoulos et une étudiante de Romilly, Monique Trédé-Boulmer ont aussi parlé à cette occasion.

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